"Les notes qu’on prend en vue d’un travail ne servent jamais à rien."
paul léautaud : journal littéraire xvii, p.7
da hat er ja wohl für sich schon recht : wenn er es in bezug auf ein literarisches werk sagt, was beim ihm ‘roman’ heisst. einen roman will er nicht mehr schreiben und seine notes sind ihm zu langweilig, eben weil sie auf einen roman hinzielten. die notes als werk hat er aber dann in seinem ‚journal litteraire’ entdeckt : die täglichen aufzeichnungen, nicht als tagebuch im sinne des 19.jahrhunderts, sondern als literarische erzählung seines lebens, das ist ein text, in dem ich gern lese: unprätentiös, durchaus eingestandenermassen auch manchmal selbstverliebt, aber mit sehr ‚offenen augen’ und, in aller kurligkeit, mit warmem herz.
[se:060612]
"J’ai voulu me remettre ce soir à lire les Mémoirs du Retz (encore un achat, l’année dernière, 300 frs, qui ne m’a pas réussi). Il n’y a pas moyen. C’est assommant. Au moins pour moi, c’est illisible. Tout le long de quatre volumes, fournis en matière, quels que soient le sujet, les circonstances, c’est le même débit, le même ton, la même monotonie de style, et un abus de détails et de mots inutiles : parfois, d’ailleurs. Le talent de Retz comme intrigant, conspirateur, aventurier quelque peu, ne suffit pas à donner de la vie, du mouvement. Je ne sait pas s’il avait de l’ésprit, de la passion? Rien en paraît."
paul léautaud : journal littéraire xvii. p.281
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